Eco-village et patrimoine : économie « réelle » et biens communs

Un éco-village / -collectivité devient une entreprise à part entière, partenaire de sa région.

Vous avez un patrimoine foncier, vous gérez une collectivité, vous êtes un groupement de familles et vous tendez à réduire votre impact écologique tout en poursuivant un objectif économique? Le concept d’éco-village peut répondre à ces attentes, contactez-nous pour savoir comment implémenter un éco-village ou rendre un village/collectivité « éco » et découvrez ce modèle de vivre ensemble ci-dessous. Nous vous présentons sur cette page la fonction et les objectifs d’un éco-village tel que nous pouvons le réaliser pour vous. Cette page présente un processus exhaustif, idéal à l’échelle d’un village. Bien entendu, ce procédé est valable et adaptable à des tailles plus petites (hammeau, patrimoine quel que soit la taille, regroupement de quelques maisons de particuliers voulant vivre ensemble).

Pour l’accompagnement des organisations vers la transition écologique des territoires
« Un outil de résilience au service des hommes et de l’environnement »
Il existe des outils simples pour apporter des réponses pertinentes aux enjeux environnementaux et sociaux du 21ème siècle. La mise en place des outils de transition écologique, c’est tout d’abord recréer du lien social autour d’un projet commun. Ce projet commence par la création collective d’un jardin selon les principes de la permaculture …

Définir le projet

Étape 1 – Analyse « Lecture du paysage »
Extraire les éléments stratégiques pour une transition écologique

  • Analyse du paysage social, environnemental et économique
  • Identifier les ressources et les moyens humains, financiers et matériels.
  • Établir une stratégie globale en écologie du territoire et fixer les objectifs.

Étape 2 – Design, planification (Prévoir des points de contrôle et d’ajustement)
Définir un plan d’action pour appliquer la stratégie globale

  • Préparer une feuille de route, les plannings et les budgets
  • Préparation de supports de formations adaptés
  • Préparer l’intégration des personnes en situation d’ handicap
  • Modéliser des outils de suivi et d’évaluation

Étape 3 – Mise en œuvre
Réalisation et mise en place
(Prévoir des points de contrôle et d’ajustement)

  • Réalisation des actions définies dans la feuille de route
  • Former les parties prenantes et les  acteurs de l’éducation
  • Mise en place de chantiers participatifs et citoyens
  • Viabiliser, accompagner les projets jusqu’à l’autonomie
  • Mettre en œuvre une économie circulaire

Conclusion : La mise en place d’une économie circulaire

  • Les éléments structurels pour la Transition écologique et sociale
  • Les effets sociaux-économique

Prochaine étape : Essaimage des équipes

  • La transmission des savoirs se fait par la mise en place d’un accompagnement.
  • ​Ce « faire avec » et non « faire à la place de » permet aux jeunes et apprenants de (re)devenir acteur de sa vie. Avec, comme fil conducteur, la construction d’un lien de confiance, pour aller du « faire avec » jusqu’à « l’autonomie. »
  • ​Une fois les équipes formées, les étudiants et bénévoles deviennent des formateurs et des pilotes de projet. Au bout de 2 ans de terrains, il est aisé de reproduire un modèle adapté aux situations des divers lieux à aménager.

L’objectif économique est l’adoption consensuelle d’un nouveau cap de civilisation, traduit par des éco-collectivités, composées d’un éco-village en leur sein. Il s’agit de produire moins de biens (sobriété), et mieux (efficacité), pour que nos économies s’insèrent dans le cadre des limites planétaires et deviennent régénératives plutôt que destructives. Différentes interprétations de ces objectifs sont possibles. Des mesures précises peuvent contribuer à les atteindre : banque WIR, monnaies locales, plateformes éthiques de crowdfunding, etc. (pour n’en citer que quelques unes). Les grandes lignes de ces éco-collectivités sont articulées en 4 mesures phare.

Mesure 1 - Avoir une empreinte positive sur l'environnement

Pour ce faire, nous aurons besoin d’indicateurs robustes. Ceux-ci mesureront les conséquences écologiques et énergétiques des niveaux de production, et leurs incidences en termes de bien-être humain. Swiss eco-tech solutions s’est donc monopolisé pour fédérer un large panel de compétences entre différents acteurs de l’économie partageant les mêmes visions. opérationnel

– Exemple opérationnel: l’impact de l’habitat dans l’environnement doit aux maximum apprendre à utiliser l’âme et les avantages des lieux. Pour ce faire, on utilisera par exemple les techniques de la permarchitecture se mariant au style du lieu. Il faudra le cas échéant se réapproprier certains savoirs artisanaux régionaux, permettant d’avoir une empreinte positive sur l’environnement et les économies de proximité.

Mesure 2 – Relocalisation maximale de l’activité

Cette relocalisation permettrait de contrôler plus efficacement les flux de matière et d’énergie à l’échelle d’un territoire. En évaluant leur impact sur les écosystèmes, il s’agira de parvenir à terme à une empreinte écologique très inférieure.

– Exemple opérationnel : lors de la mise en place ou rénovation d’un éco-village, il s’agit d’utiliser au maximum les compétences des entreprises locales et régionales, voire de promouvoir des chantiers participatifs. Ce type de mise en oeuvre permet une meilleure intégration des ressources que pourra générer l’éco-village localement.

Mesure 3 – Objectif social et éco-tourisme

Un éco-village est un lieu d’habitation participatif où chaque habitant est un consomm’acteur : un habitant d’un éco-village devient de facto un acteur du développement des ressources diverses que peut générer l’éco-collectivité au sein de l’ensemble régional.

– Exemple opérationnel un éco-village est aussi une vitrine (touristique et technologique) permettant de véhiculer les compétences locales. Celles-ci peuvent être mises en place au sein de la mise en œuvre d’une économie circulaire que ce soit des éco-constructions, des nouvelles possibilités des gestions sanitaire, de gestion des eaux grises, d’électroculture, de permaculture, ou encore de techniques de rénovation écologique, etc.

Mesure 4 – Agriculture et métropolisation

Il est primordial de se réapproprier la préservation en devenant partenaire du foncier agricole. Cela est un enjeu majeur pour la pérennité de notre société. Les terres arables garantes de notre avenir alimentaire s’effondrent dans la plus totale indifférence avec des conséquences irréversibles sur le court terme.
Les appropriations et la concentration des terres par quelques-uns entraînent la destruction des sociétés paysannes, l’exclusion de petits producteurs, la destruction des écosystèmes et des ressources en eau… Il est donc crucial aujourd’hui de nous rapprocher en bonne intelligence avec l’agriculture. Ainsi, nous soutiendrons les diversifications à opérer avec les acteurs concernés par une diminution à terme de la métropolisation.

Ces diversifications peuvent également se traduire pour les propriétaires fonciers, par un accompagnement dans diverses procédures juridiques que Swiss eco-tech solutions assure. Ainsi, nous accompagnons les propriétaires de parcelles avec ou sans biens immobiliers dans toutes les procédures, notamment juridiques, administratives et notariales. Une équipe est à votre service pour toute question et tout conseil juridique. Voyez notre page « Financement » et/ou contactez-nous pour en savoir plus.

L’alternance à la métropolisation aujourd’hui exige de rapprocher le lieu de résidence des espaces agricoles, afin de réduire la dépense énergétique liée au transport des personnes et des productions (circuits courts).

– Exemple opérationnel : privilégier les circuits courts marchands. Chaque éco-village génère différentes ressources (alimentaire, énergétique, éco-tourisme, économique, etc.). Ces ressources intégrées dans une économie circulaire créeront une logistique d’échange marchand régionalisé à travers diverses solutions et compétences locales.