La production de déchets de chantier constitue une pollution qui peut être diminué drastiquement. L’Etat de Genève incite les constructeurs à réemployer les déchets.
Ainsi, Genève produit 560 000 tonnes de déchets par an dont 100 000 doivent être traités en dehors du canton. Le réemploi est une pratique écologique qui permet de donner une seconde vie au matériaux. Par exemple lors d’une rénovation, sur une fenêtre qui n’est plus aux normes, il est possible de récupérer les poignées. Le réemploi d’une charpente du moins au niveau de la balance écologique est plus avantageux que sa destruction. Il s’agit donc de privilégier l’économie circulaire.
Dans plusieurs cantons, le législateur discute de la possibilité de rendre obligatoire le réemploi qui repose aujourd’hui sur une base volontaire. Ainsi, à Genève, le canton, par la voix du conseiller d’Etat Vert Antonio Hodgers, veut rendre la récupération obligatoire d’ici 2035. En effet, les méthodes actuelles de gestion de ces déchets ont montré leur limite, que ce soit le recyclage (énergivore) ou l’enfouissement (manque de place dans un canton de très petite taille).
Un projet de loi déposé par les Verts veut légiférer sur la diminution de l’impact carbone dans les nouvelles constructions. Or, le réemploi est justement le meilleur moyen de diminuer l’impact carbone d’un chantier.